Où rattraper un film met finalement en retard
Hier soir (histoire de se secouer les puces), j'ai quitté ma tanière pour aller voir au cinéma un film "à rattraper", comme ils disent sur le programme ciné de mon hebdomadaire... Eh oui, ça arrive même à un réveille-matin d'être en retard !
Et sans vouloir sombrer dans le mauvais goût mais juste pour le plaisir de filer la métaphore, ce film traite de femmes qui n'ont pas besoin de se lever le matin, parce qu'elles travaillent la nuit... Il s'agissait de "L'Apollonide, souvenirs de la maison close".
Grosse déception... Aussi bien pendant le film (scènes décousues, qui auraient pu tout aussi bien être interverties, symbolisme "gros" voire grand guignol, beaucoup de pistes lancées qui s'arrêtent, même pas creusées... Bref absence de sens dans tous les sens du terme) qu'après le film dans la mesure où je n'y ai trouvé aucun os de réflexion à ronger... Quel est le message ? Se trouve-t-il dans la scène finale ? Les maisons closes c'était mieux que les filles sur le périph ? Si c'est ça, rien n'est démontré...
Bref, des images. Belles, au moins ? Bof...
Moralité : perte de temps.
Le truc sympa, c'est qu'un client dans la queue a accepté d'acheter une carte de places à tarif réduit avec nous : ça c'est mieux qu'à la SNCF, bien que de ce côté-là, vous ne perdiez rien pour attendre !
Très bonne nuit à tous !
Cette horloge est du style de celles que l'on voit dans le film. J'ai pris la photo au travers de la grille d'un marchand d'antiquités, juste en face de la cathédrale de Tours (récit à venir) le 15 octobre dernier.