1Q84
J'apprécie d'ordinaire les livres de Murakami Haruki, que je "suis" depuis pas mal de temps, ayant notament adoré La Ballade de l'impossible, Les Amants du Spoutnik et surtout Les chroniques de l'oiseau à ressort, une grande découverte pour moi.
Sa dernière oeuvre traduite en français, la saga en 3 tomes 1Q84 (Q pour 9 sachant que 9 en japonais se prononce kyu comme l'initiale du mot "question" en anglais), dont les 2 premiers tomes sont déjà parus chez Belfond, m'attirait donc naturellement, avec en plus l'allusion à 1984 d'Orwell, un de mes livres de référence... Et puis 1Q84, c'est une date du calendrier qu'il convenait d'honorer ici : mille-q-quatre-vingt-quatre.
Je viens de terminer la lecture de ces deux tomes et pour tout dire, je m'interroge sur l'intérêt de lire le troisième lorsqu'il sortira (car le temps passe aussi et il y a beaucoup de choses intéressantes à faire). Ou alors par curiosité, pour voir comment il va se tirer de tous ces fils (car il y a, en plus, une chrysalide dans l'histoire...) et tout remettre d'aplomb.
Déjà, certains passages et ressorts de la Course au mouton sauvage m'avaient semblé inutiles, un peu surfaits, comme de la poudre aux yeux (mais sans vouloir encore s'avouer que c'est ça, juste en effleurant...).
Dans Kafka sur le rivage, pareil, je m'étais dit que je n'avais sans doute pas tout bien compris, qu'il fallait peut-être que je relise mieux... Mais alors là, avec 1Q84, bien que ce soit très prenant (il n'y a pas que du négatif, non plus), j'ai carrément à certains moments une impression de remplissage, de complication non justifiée, de détails à la limite du répétitif, voire de fouillis... Et je trouve dommage d'avoir cette impression. Est-ce moi qui ai changé ? Ou alors son écriture ?
Dois-je passer par-dessus ces passages pour ne considérer que la globalité (positive, je répète) du récit ? Mais si c'est ça, pourquoi ont-ils été écrits ?
Horloge 1Q84 by Réveillematin.